Après les problèmes économiques, débattre des problèmes culturels ? Shakespeare doute ....

Dans le cadre du "vivre ensemble", c'est à dire du "politique" et non de la politique "politicienne", je me permets de vous informer :

==> grâce à Serge : http://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/021544604891-plus-de-huit-francais-sur-dix-jugent-que-la-laicite-est-en-danger-1183046.php

==> grâce au journal "Le Monde" : de deux articles (mercredi 9/12) :
Tout d'abord de Laurent Bouvet page 18 dont voici les dernières lignes : Crier "No pasaran" ne suffira pas.Ce changement stratégique devra s'accompagner d'une réflexion approfondie sur les causes culturelles et identitaires de la montée en puissance du FN, au-delà des habituelles considérations sur la politique économique des gouvernements de gauche.
Ensuite de la philosophe Alexandra Laignel-Lavastine : "Face à un islam qui se radicalise, il serait suicidaire de continuer à ne pas prendre en charge les inquiétudes identitaires, le sentiment d'abandon et l'insécurité culturelle exprimée par tant d'habitants du Vieux Monde, musulmans compris, de surcroît désemparés par une mondialisation qui les déprime tant ils craignent d'y perdre la maîtrise de leur destin.

Le doute d'un personnage de Shakespeare cité dans ce dernier article :"Je me suis dans la fange avancé si loin que même si je décidais de ne plus y patauger, retourner serait aussi pénible que poursuivre";

N'hésitez pas à proposer des lectures, même à propos "du politique" !

Bernard Millereux